Lorsqu’on possède une voiture, le contrôle technique est une obligation. Pour l’année 2019, des nouveautés entrent en jeu et le contrôle technique devient plus stricte. Voici les nouveautés sur le contrôle technique pour cette année 2019 :
Les nouveautés en question
Repoussée au 1er juillet 2019, la mise en place des nouveautés dans le contrôle technique des véhicules a fait l’objet de contestations. La réforme implique la fixation du seuil d’émissions de particules ou l’opacité des fumées. On a tous compris, le contrôle technique pour cette année sera donc plus sévère par rapport aux années précédentes. Les points de contrôle se multiplient et bon nombre de véhicules ne réussiront pas à coup sûr l’examen.
Ces nouveautés ne concernent heureusement qu’une partie du parc automobile. Pour cette année, le contrôle sera renforcé pour les fumées émises par l’échappement des voitures diesel. L’opacité des fumées doit donc être vérifiée scrupuleusement afin d’évincer du parc automobile les véhicules qui polluent énormément. La réforme incitera les conducteurs à dépolluer leur véhicule grâce à des nettoyages réguliers.
Les points de contrôle
Le nombre de points de contrôle augmente grâce aux nouveautés pour 2019. Ce nombre passe de 123 pour les années précédentes à 131 pour cette année 2019. Le contrôle des pièces peut déboucher sur un panel de 600 défauts éventuels contre plus de 400 auparavant. Les 3 niveaux de contrôles concernent la défaillance mineure qui comprend plus de 130 points de vérification.
Le deuxième niveau correspond à la défaillance majeure comportant plus de 300 points de contrôles. Si le contrôleur remarque de nombreux points défaillants, la voiture sera soumise à une contre-visite et le propriétaire dispose de 60 jours pour effectuer les réparations. Parmi les nouveautés, on constate la vérification des balais d’essuie-glace et de la lave glace à sec. L’usure des disques et des plaquettes de frein est aussi passée à la loupe.
La défaillance critique
Le troisième et dernier niveau de contrôle est la défaillance critique qui comprend plus de 120 points à vérifier. Si ces points ne sont pas validés par l’organisme contrôleur, le véhicule sera immobilisé immédiatement. Les nouveautés sont la présence de fuite du liquide de frein, l’usure avancée des pneus ou encore la corrosion du châssis.
Même une fêlure sur le pare-brise pouvant présenter une gêne pour le conducteur sera considérée comme une défaillance critique. Si les contrôles ne sont pas satisfaisants, le propriétaire du véhicule bénéficie de 24 heures pour effectuer les travaux de restauration. S’il ne le fait pas, il risque une forte pénalité.